Épernay 2002

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Caractéristiques : Rallye National Coupe de France 1ère division - 23,24 mars 2002.

Même tracé que l'an dernier, soit deux spéciales (2,4 kms et 15,4 kms) à disputer deux fois le samedi, dont une fois de nuit, et deux spéciales (9,8 kms et 17,4 kms) à disputer quatre fois le dimanche, pour un total de 144,4 kms chronométrés.
Météo : couvert le samedi ; ensoleillé le dimanche.
Engagés : 77, dont 3 Subaru WRC, 1 Mitsubishi EVO VII, plusieurs EVO VI et V...

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Notre course :

Température au sol fraîche, première spéciale très courte, de toute évidence, les pneus N20 montés à l'avant sont trop durs et n'arrivent pas à chauffer... On s'en aperçoit dès les premiers hectomètres, car la ZX ne tient pas la route, ou plutôt, tient toute la route ! On rallie l'arrivée malgré tout, en deuxième position dans la classe A7, derrière Lebrun et sa Clio Maxi, mais devant notre autre adversaire, qui lui, roule sur 205. La deuxième spéciale étant plus longue, les pneus chauffent un peu plus, ce qui permet à Jean-Philippe d'attaquer un peu... et de rattraper la 205, partie une minute devant nous, à mi-spéciale environ. Malgré la bonne volonté du pilote de la Peugeot, nous restons dans l'impossibilité de doubler, en raison de l'étroitesse des chemins de vigne, pendant deux kilomètres... ce qui nous fait perdre une quinzaine de secondes. 
Le deuxième tour, de nuit, sera la copie conforme du premier, avec des temps similaires grâce à une monte pneumatique adéquate et on rentre donc au parc fermé à la 33è place scratch, 2è de classe A7.
Grâce au reclassement de la première étape, nous n'avons plus à nous soucier du concurrent qui nous précède et nous partons sereins. L'ES 5 se déroule sans problèmes, mise à part un manque de grip chronique... mais c'est la particularité de ce rallye. Dans l'ES 6, Jean-Philippe a du mal a garder la ZX sur la route, surtout en fin de spéciale : c'est à cause des pneus, trop tendres ; ils ont surchauffé... d'ailleurs, la superbe Clio Maxi rouge de Lebrun est arrêtée à l'arrivée, et il nous avoue avoir fait la même erreur que nous, ce qui lui a causé une légère touchette entraînant une rupture de la courroie de pompe à eau. Pour lui c'est l'abandon... pour nous, c'est la première place de classe ! Le malheur des uns fait le bonheur des autres, cela fait partie de la course et nous partageons sa déception car nous connaissons cette situation de frustration... mais nous sommes certains qu'il partage notre joie car c'est un habitué des victoires. 
A partir de ce moment, notre but unique est de rallier l'arrivée... pas question de laisser passer une aussi belle occasion : chaque bruit suspect est analysé, chaque freinage est assuré... l'assistance est sollicitée à 200 % : refixation du réservoir suite à une rupture de sa barre de fixation, rafistolage du pot d'échappement, remise en ligne de la tringlerie de boîte afin de récupérer la marche arrière... Enfin, c'est le dernière ES et Jean-Philippe ne peut s'empêcher d'aller faire un tour dans les vignes à l'abord de l'un des derniers virages. Il faut dire qu'on a jamais été aussi près d'une victoire de classe et qu'il nous tarde de sabrer le champagne ;-) Heureusement, plus de peur que de mal : une simple marche arrière suffira à nous remettre dans le droit chemin et nous permettre de franchir la ligne d'arrivée. Il ne nous reste plus qu'à laisser éclater notre joie, et à rentrer au parc fermé.

Grâce à cette victoire de classe, notre première, Jean-Philippe est propulsés à la 5è place (sur 206) du classement de la coupe de France des rallyes, comité Bourgogne - Franche Comté (Classement au 29 mars 2002)

 Ça mérite bien une bouteille de Champagne non ?

Merci encore à tous, à votre santé !!

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