 | Caractéristiques : Rallye National 8 juin 2002 |
Deuxième édition de ce rallye en national avec quelques modifications :
- Joël Henry remplace Jacky Leroy à la tête de l'organisation ce qui implique un investissement encore plus fort de chaque membre de l'écurie pour compenser le relatif manque d'expérience dans ce domaine. Jean-Philippe s'est dépensé sans compter pour confectionner les road-book et les carnets de pointage, participer au montage et au démontage du podium, etc...
A ce propos, un grand coup de chapeau à tous ceux qui oeuvrent et qui prennent des responsabilités pour nous permettre d'assouvir notre passion : les organisateurs, les officiels, les commissaires, les services de secours, les bénévoles... sans eux, rien ne serait possible.
- Élections obligent, le rallye proprement dit se déroule sur la seule journée du samedi avec départ à 8h00 et arrivée vers 20h00... c'est donc une journée éprouvante qui nous attend.
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| Notre course : |
Traditionnellement, le rallye des vins de Chablis fait le plein d'engagés, et cette année ne déroge pas à la règle puisque ce sont 143 équipages qui prennent le départ pour en découdre sur les 243,200 kms de l'épreuve dont 97,200 kms chronométrés. Notre classe est moins fournie que l'an dernier avec cinq partants, mais le niveau est très relevé : Rémy et Dapoigny sur Mégane Kit-Car, Girard sur Clio Kit-Car, Guibelin sur 309 GTI 16 S et nous sur notre ZX.
Vu : dans le supplément à l'Yonne Républicaine du vendredi 7 juin 2002 - n°130 - |
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- Dès la première spéciale, on améliore notre temps de l'année dernière, mais on est pénalisé en vitesse pure par la boîte courte dans cette ES de Maligny. Alors qu'on plafonne à 180 km/h à fond de 6 (merci le rupteur) dans de nombreux endroits, les plus rapides prennent sans doute 220 km/h si ce n'est plus. Déjà, la 309 manque à l'appel (sortie de route) et la Clio a pris le départ en retard en raison de problèmes mécaniques. Nous sommes donc 3è de classe derrière les deux Méganes. Les deux spéciales suivantes s'enchaînent sur le même rythme mais Jean-Philippe se plaint d'une vibration dans les courbes à l'accélération. Heureusement, il y a un parc d'assistance entre chaque tour et nos fidèles mécanos font encore faire des miracles en nous changeant les deux transmissions en 20 minutes.
A l'issue de ce premier tour, Rémy sur la première Mégane est en tête du rallye avec 6 secondes d'avance sur Jalouzot, Dapoigny sur l'autre Mégane est 5 ou 6ème et nous naviguons vers la 40è place.
- Deuxième tour et nouvelle frayeur : pendant plus de la moitié de la spéciale de Maligny, la plus longue, le moteur refuse obstinément de prendre plus de 3500 trs/min... Jean-Philippe est colère de chez colère et garde un oeil dans le rétro pour le cas où le concurrent parti une minute après nous nous rattraperait. Et puis d'un seul coup, voilà que le moteur se remet à chanter (sans doute une impureté dans l'essence), Jean-Philippe se remet à l'attaque et l'aiguille du compte tours flirte régulièrement avec les 8000 trs/min... la ZX vole bas, et on réussit à regagner l'arrivée sans être rattrapés, mais c'était souvent très chaud. Bilan de la plaisanterie : 30 secondes envolées, mais on conserve la 3è place de classe.
- Troisième tour et coup de théâtre : les deux Méganes abandonnent sur casse mécanique... nous voilà donc propulsés en tête de la classe A7 !!
- Le dernier tour ne sera qu'une formalité et on se contentera de ramener l'auto et d'assurer une nouvelle victoire de classe... à chaque rétrogradage, la voiture "broute" méchamment et Jean-Philippe essaye autant que possible de soulager l'embrayage... quelques jours après la course, lors du démontage de la mécanique pour vérification et entretien, on s'apercevra qu'on était entrain de perdre la boîte de vitesses !
La suite de la saison est donc momentanément interrompue pour cause de réparations, mais on reviendra, c'est promis ! Pour info, c'est Thierry Batteau sur R5 Turbo qui remporte le rallye et nous terminons 30è au général, mais 1ers de classe... C'est qu'on y prendrait goût :-)
D'autant plus qu'à domicile, devant tous les sponsors, les amis, la famille et les supporters : c'est du bonheur à l'état pur.
MERCI À TOUS
à bientôt et... bonnes vacances !
