Source : "Tout en Un, encyclopédie des
connaissances humaines".
© Librairie Hachette 1921.
On appelle parenté les liens de famille
consacrés par la loi qui existent entre les personnes qui descendent d'un même
aïeul qu'on appelle auteur commun.
La parenté est dite en ligne directe
quand un des parents est le descendant de l'autre (fils, petit-fils, arrière
petit-fils) ; elle est dite en ligne collatérale quand les deux parents ont un
auteur commun.
Les degrés de parenté se comptent, de
père en fils, un degré par génération et en ligne collatérale en ajoutant aux
degrés qui séparent de l'auteur commun un des parents les degrés qui séparent
l'autre parent du même auteur.
Lorsque l'auteur commun s'est marié
plusieurs fois, les enfants sont dits germains s'ils descendent des même père
et mère, du même mariage, consanguins si seulement leur père ou grand-père est
commun, utérin si c'est la mère ou la grand-mère dont ils descendent les uns
et les autres sans avoir eu le même père ou grand-père.
On distingue la parenté légitime, qui ne
peut provenir que des naissances résultant d'un mariage et qui produit le
maximum d'effets légaux, la parenté adoptive qui naît de l'adoption, et la
parenté naturelle qui produit ses effets, restreints d'ailleurs, par le seul
fait de la naissance et qui reçoit, de la reconnaissance par les parents,
certains effets légaux.
L'adoption et la reconnaissance d'enfant
naturel n'établissent de relations légales de parenté qu'entre l'adoptant et
l'allié qui reconnaît l'adopté ou l'enfant naturel, mais non entre ceux-ci et
les parents de l'adoptant et de l'auteur de la reconnaissance.