Comptant pour le challenge international Police-Gendarmerie, de nombreux pilotes, français et étrangers, figurent sur la liste des engagés parmi lesquels Vaison (306 kit car), De Meyer (Mégane kit car), Batteau (R5 tour de corse) et d'autres, finlandais, suisses, belges, luxembourgeois sur des autos similaires. L'an passé, la pompe à essence de la 205 nous avait lâché dans la troisième spéciale et nous sommes bien décidés à rallier l'arrivée cette année... si possible en bonne position. La première spéciale qui doit se dérouler en ville est annulée, faute d'autorisation de la mairie de Chalon ;-(( On rejoint donc directement l'ES 2 et ses 14 kms... qui démarre avec près d'une heure de retard... heureusement, le pointage se fait devant la terrasse d'un café et même si on ne boit pas, on est quand même mieux à l'ombre d'un parasol que dans la ZX, qui commence à ressembler à une cocotte minute. Enfin, c'est à notre tour de prendre le départ... casqués, sanglés dans les baquets, on mijote doucement dans les combinaisons ignifugées et on attend avec impatience le top du commissaire : cinq, quatre, trois, deux, un.... ça y est, on est partis... concentration... le cul de la "Z" se balade allègrement... le goudron est tellement liquide que Jean-Philippe doit se battre pour être propre... attention, 150m, droite équerre... bordel de merde, elle veut pas tourner cette garce... c'est pas grave, on freine en ligne, en met un p'tit coup de marche arrière et c'est reparti jusqu'à l'arrivée. 7mn37s, temps moyen mais on doit être 5 de classe sur 8. Allez, l'assistance nous change les pneus et on continue avec l'ES 3 qui fait 22 kms. Apparemment, les pneus vont bien... à mi-spéciale, on aborde un gauche 4 suivi d'un droite 4. A l'abord du gauche, on est en 5, Jean-Philippe sent bien la voiture et ça passe sans problème.... manque de bol, il y a une bosse dans le droite et le train arrière décolle pour retomber dans le bas côté... on prend appui sur la haie... rester accélérer à fond pour revenir sur la route.... merde ! un autre concurrent est déjà sorti et il n'y a plus de haie, on s'engouffre dans le pré en travers, on décolle sur une petite butte, on continue de glisser pendant une cinquantaine de mètres en regardant le paysage par la vitre latérale avant d'être arrêtés par une souche qui nous renvoie dans un taillis en contre bas. Rideau, on ferme ! Merci à l'agriculteur qui nous a ressorti l'auto du trou avec son tracteur, merci aux commissaires et aux cibistes qui ont pris soin de nous, merci à tous nos supporters et à tous nos sponsors qui nous soutiennent, merci aux carrossiers qui vont avoir du boulot pour remettre notre bolide en état (un pare-choc, une porte, une aile, un bas de caisse, un triangle... etc) 
Le rallye de Matour est fortement compromis, mais ça aurait pu être pire si on avait fait des tonneaux... rendez-vous au rallye des lacs ??    

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