2432. Anthoine DAVID de CONFLANS.
Des documents concernant la famille David de Conflans ont été trouvés dans le recueil Nouveau d'Hozier 115, dossier 2384, f° 21 - 29.
De l'examen de ces pièces, il résulte qu'il n'existe pas de lettres d'anoblissement pour cette famille, mais un jugement de maintenue de noblesse, en 1667. Ainsi, les David de Conflans sont des nobles d'extraction (ou de race, ou de sang).
Lors des grandes recherches des nobles sous Louis XIV, il fallait prouver que la famille était noble sans interruption depuis plus de cent ans et remonter en principe à un ancêtre vivant en 1550 possédant déjà la qualité de noble. On considérait alors que la noblesse était immémoriale et qu'il n'y avait pas lieu d'en rechercher le principe.Voici le texte, ou l'analyse, de ces documents :
Extrait des registres du greffe de la commission pour la recherche des usurpateurs du titre et qualité de noblesse dans la généralité d'Orléans, baillage de Montargis, élection dudit lieu :
Aujourd'huy sixiesme jour de juin 1667, en la ville de Montargis sont comparus en personne au greffe de la Commission pour la recherche des usurpateurs du titre et qualité de noblesse, Anthoine de David, escuyer, seigneur du Pertuis et de Varenne, et Claude de David, escuyer, sieur de Triguer, cousins, suivant l'assignation à eux donnée par exploit du cinquiesme juin 1667 ; lesquels, pour satisfaire à l'arrest du Conseil d'Estat du 22 mars 1666 et aux ordonnances rendues en exécution d'iceluy par Monseigneur de Machault, chevalier, conseiller du Roy en tous ses conseils et direction de ses finances, maistre des requestes ordinaire de son hostel, commissaire départy par Sa Majesté en ladite généralité, ont dit, déclaré et affirmé estre âgés, ledit Anthoine de 35 et ledit Claude de 27 ans ou environ ; qu'ils font leur demeure actuelle et ordinaire, ledit Anthoine à Pertuis, paroisse de Conflans, et ledit Claude à Trigeur, au ressort du baillage de Montargis et de l'eslection dudit lieu ; qu'ils sont issus, savoir ledit sieur Anthoine, de Blanchet David, et ledit sieur Claude de Louis de David, leurs pères ; et a ledit sieur Anthoine espousé Claude de la Chapelle, de laquelle il a trois enfans, un fils et deux filles, et ledit sieur Claude n'est marié ; qu'ils sont en droit et possession, de mesme que leurs ancestres, de porter ladite qualité d'escuyer, en laquelle iles requièrent estre maintenus, ayant toujours vescu noblement, sans déroger en façon quelconque, mesme ont eu l'honneur de servir Sa Majesté dans ses armées [1] ; que leur maison et famille est originaire de cette province et porte pour armes : d'azur à une croix d'argent ancrée ; qu'ils ne reconnoissent pour estre issu de la mesme famille et porter les mesmes nom et armes que Pierre David, leur cousin ; se soumettant lesdits sieurs de David de justifier tout ce que dessus par pièces et tiltres authentiques et de rapporter leur généalogie et filiation avec le blason de leurs armes susdites dans tel terme et délay raisonnable qu'il plaira à mondit seigneur l'Intendant leur accorder pour les raisons mentionnées en la requeste à luy ce jourd'huy présentée, auquel effet ils ont fait élection de domicile en la personne et maison de maistre Pierre Courillon, procureur au baillage de Montargis. Desquelles comparution, affirmation et déclaration lesdits sieurs de David ont requis acte à eux octroyé pour leur servir que de raison. Fait les jour et an susdits.
Et le 10e juin lesdits sieurs Anthoine et Claude David ont produit 46 pièces.(Signé) Chenudeau.
Dans cet état il est dit qu'Anthoine de David, sieur de Varennes, et Claude de David, sieur de Triguères, ont été déclarés nobles.
[1] Certificat donné à Verdun le 18 novembre 1674 par le comte des Chapelles, bailly et gouverneur des ville et château de Montargis, etc., commandant le ban et arrière ban et l'escadron dudit Montargis et de Vendôme pour le service du Roi, portant que Messire Antoine de Davy, chevalier, seigneur du Perthuys, l'un des gentilhommes du baillage de Montargis, avoit très bien fait le service dudit ban.
2445. Marie SEVESTRE
Extrait des minutes déposées au greffe de Luçay-le-Mâle.
1678, 21 octobre.
Acceptation par Marie Senestre et par Louis de Bonnafau, éc. sieur de Villiers, son fils, des offres de 2 boisseaux de bled que leur fait les sieurs Gallais et Guérin sur les bleds contre eux saisis.
Louis Cahu, marchand à Vallancé, en reconnaissance de signature contre Marie Senexe, femme de Jean de Cropte, éc. sieur de la Hoistrière et Nicollas de Bonnafau, éc. sieur de Villiers.
(Première page du plumitif de 1695)."Jugement rendu à St-Aignan au pf de mr de Boisselou et Martiniere Condemné lesdits Louis et Nicollas de Bonnafault comme héritiers de Jacques de Bonnafau leur père et le sr de Croc mary et maitre des actions de delle Marie Senestre sa femme, auparavant vve dudit de Bonnafault comme commune de biens à acquitter et indemniser lesdits demandeurs envers le sr de la Ferrière de la somme de 900 l. et intherets escheutz en deniers ou acquits et aux depants. Le 13 fev. 1690 le pièces sont chez mr Lefevre à St-Aignan ; elles ont été retirées depuis moyenant 15 l."